Vers une extraction d’une partie de la population de la logique de marché

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Qui d’entre vous dans son entourage, ou vous même, n’est pas adapté à la logique de marché ? Qui trouve sa réalisation dans la vie associative, au service des autres ou de sa famille plutôt que dans l’économie ?

Aujourd’hui, nous forçons ces personnes qui ont cette flamme  pour construire une société plus pérenne et plus équitable à dépendre de notre société marchande. L’ESS est un premier pas et fait tendre l’économie vers quelqu echose de plus sain, une gestion d’entreprise prenant en compte les régles du marché avec un critère durable humain et environnemental. Cette action va plus loin, elle permettra de créer une population au service du bien commun et du bien-être de tous en leur garantissant une sécurité pas forcément financière mais au moins matérielle (disons alimentaire et de logement) en leur permettant de se réaliser dans l’initiative et l’entrepreneurship associatif pour répondre aux réels besoins de notre société.

Le revenu minimu d’existence par une monnaie locale reste l’étape ultime lorsque notre groupe aura atteint la sagesse pour le mettre en place. Il sera réservé à ces personnes qui auront au préalable passé une période citoyenne de préparation (genre service civique) et fait validé un projet de parcours en cohérence avec une action au service du groupe du territoire où ils vivent ou plus généralement du pays.
En attendant, nous pouvons mutualiser nos moyens autour de projets citoyens communs, notamment par la création de bases autonomes durables qui accueillent ces personnes qui agissent pour tous. Ecovillages, habitats isolés avec du terrain ou même anciens bâtiments industriels, rentrent tout à fait dans ce cadre et peuvent être le lieu d’expérimentations à faire progresser pour prouver que les personnes souhaitant se réaliser de cette manière ont une place réellement utile et dirai-je même fondamentale pour un réel mieux-vivre pour tous.

Une réponse "

  1. Tout ça fait réfléchir bien sûr… Mais notre vie s’est construite sur cette économie et même si « l’argent ne fait pas le bonheur », il semble plus facile de se réaliser quand on n’a pas le souci du logement et de la nourriture quotidienne. Mais tu me fais douter…
    Cette proposition d’alternative est bien alléchante… A suivre donc ! Quoi qu’il en soit, il va bien falloir qu’on envisage de trouver une solution car, côté ressources naturelles, ça s’épuise à vitesse V. En voici encore un exemple en images, tout près de chez nous : https://www.youtube.com/watch?v=jUNj-eqnT2I
    Pour ceux qui veulent bien aider à arrêter le massacre, il y a une pétition à signer ici :
    http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/s%C3%A9gol%C3%A8ne-royal-ministre-de-l-ecologie-du-d%C3%A9veloppement-durable-et-de-l-energie-nous-vous-demandons-d-adapter-les-normes-%C3%A0-la-fragilit%C3%A9-sp%C3%A9cifique-des-rivi%C3%A8res-karstiques

    Merci encore pour cette réflexion et ce partage.
    Christophe.

    Réponse
    • Effectivement c pour ça que nous leur « devons » le logement et la nourriture, afin qu’ils puissent s’en libérer et prendre une démarche « professionnelle » dans la mise en place de solutions pour le bien commun. Certains s’épanouissent dans notre ancienne logique et ça va continuer pour eux. Nous avons juste à proposer une alternative, ce que je mets en place à mon niveau. Check des personnes comme Pete que nous connaissons en commun … j’en connais plein d’autres qui se rendent malades dans un travail qui ne leur convient pas alors qu’ils ont une réelle flamme à innover dans des projets sociaux ou bénéfiques à leur entourage proche (géographique ou familial). La génération Y n’est pas dupe du système mis en place par nos aînés … moi non plus, pour l’avoir testé et sachant y réussir si c nécessaire. Merci de ton commentaire !

      Réponse
      • Temps, lieu & nom.
        Ici & maintenant.

        Pas si simple meme si, on a divers outils et connaissances.
        Proposer, juste ?
        L’ambition ou plutôt l’organisation en vue d’un succès (choisi/élu) est indispensable, on peut aussi parler de « plan de développement » suivant paramètres.

        Principal défi, la mise en place d’outils type « démocratie liquide », son implantation puis son utilisation.
        Ensuite, mise en réseau des acteurs, avec recentrages sur projets locaux constructifs (et surtout accessibles).

        Pas simple mais pas impossible non plus et c’est l’essentiel.
        (Trouver comment étant a la fois le défi et la garantie de réussite).

        @voir.

      • Effectivement. La démocratie liquide, c’est un peu ce qu’on essaie de faire avec Sud Alsace Transition, au niveau de notre réseau social …
        C’est sûr, ça n’est pas si simple, mais le jeu en vaut la chandelle.
        http://www.sud-alsace-transition.net

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