L’économie du miel

Notre société fonctionne grâce à l’argent-dette. On crée de la dette pour avoir de l’argent en circulation. Mais au fait, comment ça fonctionne ?


Imaginons maintenant une économie basée sur l’observation de la nature, de l’une de ses espèces en particulier : l’abeille.
Avec la transformation du pollen en miel, en cire ou en gelée royale, elle nous montre un excellent exemple de collaboration et d’échange de bon sens entre une espèce et son milieu.
Nous pouvons illustrer alors notre moyen d’échange, l’argent, par ce pollen butiné par l’abeille devenue alors fournisseuse de biens ou de service (ici la pollinisation pour la fleur) pour le compte de son essaim (son groupe, sa famille).
Une entité économique fonctionne avec l’argent un peu comme une ruche. A partir du pollen, les abeilles produisent la structure de la ruche (les immobilisations et donc les outils), le miel, et donc le produit fini, la gelée royale (épargne, capacité d’autofinancement), qui lui permet de se développer, de prévoir pour le groupe.
Une ruche est organisée autour d’une reine, d’ouvrières, de l’essaim en lui-même et d’une chose fondamentale pour la vie en collectivité, la communication (notamment par la danse).
Imaginons alors chaque ruche avec une fonction pour l’espèce abeille.
Il y aurait la ruche financière (la banque), la ruche école d’économie (là où on apprend aux abeilles la transformation du pollen), jusqu’aux ruches familles en passant par les ruches villes ou villages, celles centrées sur un territoire avec la fonction de pérenniser l’espèce et de l’occuper avec le rôle de le polliniser vis-à-vis des végétaux, leurs voisins.
Eh bien, apprendre une économie faite d’essentiel et holistique peut-être simplifié en la comparant à l’organisation de l’espèce abeille pour la transformation du pollen.
C’est ce que nous suggérons de mettre en place, au niveau de l’économie, à travers notre territoire, dans certaines activités choisies et d’intérêt collectif.

C’est ce que nous avons appelé « l’économie du miel ».

Si vous n’êtes pas convaincu, Etienne nous fait une démonstration, chiffres à l’appui :

Pour la mise en place, l’article « Construire une société alternative au consumérisme : sur 2 générations, c’est naturellement automatique » en propose une manière simple et accessible.

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